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DEFINITIONS





EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE:




ARCHITECTURE SOLAIRE ET CONSTRUCTION BIOCLIMATIQUE:

Une architecture solaire profite de l'énergie gratuite qu'offre le soleil tout au long de l'année. Ainsi, le mur nord s'abrite derrière un rideau d'arbres ou un talus pour se protéger du vent froid, les ouvertures y sont peu nombreuses et de petites tailles. A l'inverse, le bâtiment est généreusement ouvert au sud, un large avant-toit le protège de la chaleur du soleil d'été. Un arbre feuillu ou/et un système à claires-voies astucieusement dimensionné permet aux rayons du soleil de chauffer le bâtiment durant l’hiver et de s'en protéger l'été.
Une construction bioclimatique intègre généralement un dispositif permettant de climatiser naturellement l'air intérieur grâce à un puits canadien ou à un système de ventilation passif traversant un volant thermique qui accumule la chaleur.




MAISON PASSIVE:

La maison passive est une maison qui ne nécessite pas de chauffage. Par la qualité de son isolation et la gestion des apports solaires, elle suffit à maintenir une température confortable pour ses occupants. Il s'agit d'une architecture faisant usage d'espaces tampons ou de dispositifs passifs tels que le mur trombe, le stockage d'énergie dans la masse ou l'usage d'un puits canadien... La chaleur des occupants mais aussi les déperditions des équipements de cuisine par exemple, suffisent à compléter les apports énergétiques pour obtenir une température de confort.






AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE :

Il s'agit de concevoir un bâtiment qui va produire plus d'énergie qu'il n'en consomme. Pratiquement, ce résultat est atteint en construisant une maison passive et en couvrant son toit de capteurs solaires photovoltaïques dépassant les besoins de consommation du bâtiment. En montagne, par exemple, on peut concevoir un bâtiment qui ne dépend d'aucun réseau, c'est-à-dire ni gaz, ni électricité, ni eau... Pour réduire ses besoins en eau, une maison autarcique utilise par exemple un système de toilettes sèches. Elle récupère aussi l'eau de pluie pour la stocker dans des réservoirs enterrés. Pour compléter les besoins en énergie, il existe différents systèmes tels que cogénération, biogaz, éoliennes, etc.






NORME MINERGIE:

C'est un standard de construction qui s'applique à un matériau ou à un bâtiment. Il s'agit de proposer un confort accru pour une consommation minimale d'énergie. Elle se concentre principalement sur trois axes: le renouvellement automatique de l'air avec un échangeur de chaleur, une bonne enveloppe thermique et des vitrages performants. L'architecture s'en trouve également influencée car il s'agit de bâtiments compacts offrant un rapport optimal entre les surfaces utiles et le volume bâti. Si ce label est mieux que rien, il ne vise pourtant pas la performance énergétique mais une utilisation de systèmes techniques particuliers. Bien qu'une maison Minergie consomme deux fois moins que ce que préconise la norme SIA, elle consomme plus de courant électrique pour faire fonctionner ses différents systèmes.





NORMES MINERGIE P et MINERGIE P-ECO (bientôt Minergie-A):

Il existe également des standards plus avancés, le P signifiant: passif. Une construction de ce type est capable de se passer de moyens de chauffage. Grâce à une orientation adéquate, une isolation importante et une conception appropriée, la consommation d'énergie pour se chauffer est nulle. Bien souvent, ces bâtiments incorporent un jardin d'hiver plein sud, ont peu d'ouvertures au nord et garantissent leurs apports énergétiques grâce à la source solaire et à la production de chaleur des occupants. Ces apports sont suffisants pour compenser les pertes inhérentes à l'exploitation d'un bâtiment. Les labels « minergie » sont des marques déposées et bon nombre d'entreprises se conforment désormais à ce standard en Suisse mais l'obtention du label coûte généralement le prix de la subvention...




DÉVELOPPEMENT DURABLE:




ECOCONSTRUCTION ou EMPREINTE ÉCOLOGIQUE D'UN BÂTIMENT:

Ce terme désigne une utilisation des matériaux dans la construction dont le coût énergétique et environnemental est bas. Généralement, il s'agit de constructions en bois ou en chanvre. Ces matériaux sont nettement moins énergivores que le béton ou l'acier, mais attention, ce n'est pas tout : il s'agit de vérifier que des produits à forte teneur toxique comme certains vernis ou des peintures aux formaldéhydes n'entrent pas dans la composition. Si les assemblages de pièces de bois se font par des procédés chimiques complexes, tampons chimiques etc..., la construction ne respecte pas ce principe. En garantissant un emploi parcimonieux de produits néfastes, l'écoconstruction procure à ses occupants bien-être et confort avec un moindre risque de développer des cancers dus à la pollution intérieure.







GESTION DE L’ÉNERGIE GRISE:

Lorsqu'on calcule le coût énergétique d'un produit, on considère la quantité d'énergie nécessaire à son élaboration et à sa production. Le bilan gris consiste à additionner les quantités d'énergies annexes non prises en compte mais bien réelles : le transport, l'énergie nécessaire au retraitement et au recyclage, le tribut payé par l'environnement, etc. Un exemple bien connu de tous, c'est le prix du carburant. A la pompe, le prix du litre correspond globalement à l'extraction, le raffinage et la distribution. La collectivité publique prend à sa charge les coûts annexes appelés aussi « marge grise » : coût de la dépollution des lacs, des forêts et le nettoyage des façades souillées par les rejets de la combustion, entre autres. En fait, ce carburant revient 2 fois plus cher! Dans la construction, la problématique est la même. Une gestion intelligente du bilan gris consiste à prendre en compte les aspects de l'acheminement des matériaux, de l'énergie nécessaire à leur production ou encore de ce qu'il adviendra des éléments de construction à la fin de la vie du bâtiment.





ECO-BILAN:

Ce bilan ne se contente pas de montrer la consommation énergétique d'un bâtiment mais élargit le champ de comparaison. Ainsi, un écobilan prend en compte non seulement toute la consommation d'énergie de l'exploitation du bâtiment mais aussi l'énergie grise à différents stades du processus, l'énergie grise pour l'élaboration des matériaux, la quantité d'eau souillée... Prenons l'exemple d'une toiture. Une tuile de terre cuite consomme beaucoup d'énergie pour sa cuisson comparée à une toiture végétalisée dont l'empreinte environnementale est nulle.






CYCLE DE VIE ET DÉCONSTRUCTION:

Tout bâtiment a une certaine durée de vie et les éléments qui le composent finissent par se faire remplacer. Le principe est de porter son choix sur des matériaux dont le recyclage ne génère aucune nuisance pour l’environnement ni un coût énergétique trop élevé. Les matériaux d'origine végétale (traités bio) répondent parfaitement à ce cahier des charges. A l’inverse, les matériaux synthétiques comme le polystyrène expansé ou autre polymère est traité comme un déchet toxique. Il en va de même pour le béton armé dont le grappage et le retraitement consomment une énergie supérieure à sa production.






SANTE DE L'HABITAT:




MATÉRIAUX SAINS ET GESTION DES POLLUANTS INTÉRIEURS:

COV: Composés Organiques Volatiles tels que benzène, formaldéhyde, éther de glycol... Des meubles à la peinture en passant par les produits de nettoyage, nous ingérons régulièrement dans notre propre habitat quantité de poisons cancérigènes. Même dans notre monde industrialisé, il est possible d'employer des matériaux sains. Quelques exemples: peintures pour boiseries à base de yogourt, peinture à l'argile pour les murs, vernis cellulosique naturel ou imprégnation à l'huile de lin pour le bois, moquette naturelle en laine de mouton non traitée pour la chambre à coucher, etc. La qualité de l'air ambiant est nettement perceptible et contribue ainsi au bien-être et à la santé des occupants.






QUALITÉ DE L'AIR INTÉRIEUR (humidité, poussière, pollens...):

L'air intérieur est généralement plus pollué que l'air extérieur. Plus un espace est chauffé, plus il y a de poussière. Au niveau de l'hygrométrie, un taux d'humidité qui varie entre 40% et 60% est normal. Si les murs sont localement refroidis (ponts de froid) se forment alors des taches de condensation propices au développement des moisissures. Celles-ci dégradent la qualité de l'air car elles provoquent en plus de l'odeur désagréable, allergies et infections respiratoires. Pour éviter de respirer à l’intérieur les polluants de l'extérieur, il convient de filtrer et de contrôler le renouvellement de l'air.
Il faut aussi se méfier du radon, un gaz radioactif qui se propage dans certains sous-sols et resurgit dans les caves. L’inhalation régulière de ce gaz peut provoquer le cancer. Il convient de bien connaître la région où l'on construit et de prendre les mesures appropriées.






RESPIRATION DE L'ENVELOPPE:

Une maison saine est une maison qui respire. Pour atteindre une performance énergétique de l'enveloppe, la plupart des ingénieurs thermiciens s'acharnent à rendre le bâtiment étanche (notamment obligatoire pour l'obtention du label Minergie) mais ce n'est pas inéluctable. Un mur doit permettre l'échange d'air tout en retenant l'humidité.






BIEN-ÊTRE ET QUALITÉ DE VIE:




ECOBIOLOGIE DE L'HABITAT:

Traduction directe du néologisme allemand « Baubiologie », l'écobiologie de l'habitat est une approche de la construction qui tend vers l'harmonie entre l'architecture, le lieu et l'humain. Il s'agit de concevoir ou de réaliser une construction en tenant compte des aspects environnementaux, énergétiques et sanitaires sans exclure les démarches d'ordre spirituel liées au lieu ou à l'acte de bâtir.
L'écobiologie de l'habitat intègre plusieurs disciplines comme l'architecture solaire, la conception bioclimatique, les maisons passives, les maisons autarciques, l'autonomie ou la faible consommation énergétique, la gestion économe du bilan gris, la déconstruction. Elle comprend également l'utilisation de matériaux sains, l'usage de la géométrie harmonique, de la géobiologie, du Feng-Shui, de la gestion de l'électrosmog et de la pollution électromagnétique sans oublier l'amélioration de la qualité de l'eau.
Cette science se développe de manière systématique depuis les années 1970 et prend véritablement son essor au tournant de ce siècle. La thématique de la construction écologique se fond intégralement dans le concept de développement durable. Parties d'Allemagne, ces conceptions gagnent progressivement les pays nordiques, l'Autriche, la Suisse, l'Italie du nord et maintenant la France. Dans tous ces pays, on trouve des institutions spécialisées ou des associations professionnelles structurées qui forment et diffusent de l'information pratique à l'usage des professionnels de la construction.







En Suisse: L’association suisse d'écobiologie. www.baubio.ch

En Allemagne: www.baubiologie.de

En France: www.terrevivante.org


liste de matériaux écobiologiques


GEOBIOLOGIE:

Héritée de nos ancêtres bâtisseurs, cette science se retrouve dans presque toutes les civilisations qui ont bâti d'importants monuments à usage sacré. Les cathédrales représentent la quintessence de ce savoir-faire en Europe. En fait, la géobiologie est la science moderne qui intègre de façon mesurable les courants « énergétiques »* du sol. C'est en Suisse, notamment grâce aux expériences de Blanche Merz que la géobiologie a relancé un intérêt chez les architectes. La surface de la terre est quadrillée par une résille dont les mailles sont espacées de ~2.00m par ~2.50m. Aux intersections de ces ligne de flux, se trouvent les « noeuds H », au centre des quatre mailles se trouve une zone calme. Les hommes et les animaux sont sensibles aux différents flux géomagnétiques. Par exemple, le chien se repose dans la zone centrale tandis que le chat se tient sur les nœuds mêmes. Pour l'homme, c'est la même chose, le repos est plus efficace entre les mailles. Parfois il suffit de changer son lit de place pour retrouver le sommeil. Mais la géobiologie ne se cantonne pas à cela. Il existe bien d'autres réseaux et nombres d'applications. Les effets de ces repères géomagnétiques sont amplifiés par des failles ou des courants d'eau souterrains. Ces réseaux magnétiques permettent apparemment aussi aux insectes de s'orienter sur des milliers de kilomètres. La terre n'est pas la seule source de « rayonnement », les êtres vivant à la surface de la terre sont alternativement sous l'influence de rayons cosmiques (venus du cosmos) et de ceux générés par notre planète. Une construction géobiologique se base sur un relevé des réseaux et de la configuration géologique du terrain. Toutefois, il est possible d'utiliser des astuces pour atténuer l'influence des nœuds dans certaines pièces.






*- le mot « énergie » décrivant des courants telluriques ou des « souffles à caractère spirituel » sont des termes abusifs ne rentrant pas dans la définition de l'énergie. Cependant, comme aucun autre mot ne se rapproche plus de ces phénomènes, il est conformément admis par la pratique de nommer ces « courants » dont la nature n'est pas précisément établie du nom « d'énergie ».



FENG-SHUI:

En Chinois Feng-Shui signifie vent et eau. A mi-chemin entre un art de vivre, une science, une technique ou une croyance, le Feng-Shui consiste à organiser l'habitat de façon à optimiser le passage des « énergies cosmiques »* dites: Chi. Pour améliorer sa « chance » ou son harmonie avec le lieu, il convient de gérer habilement la disposition des meubles, les symboles qui nous entourent. L'orientation (la boussole Feng-Shui) en relation avec les données personnelles (rang social, dimensions biométriques) font également partie de la pratique du Feng-chui. D'un point de vue occidental, cette pratique vieille de 3 500 ans peut paraître décalée, mais dans la pratique, il s'agit de créer une harmonie autour de l'habitant avec des moyens rudimentaires et empreints d'un bon-sens que nous partageons également. Une construction ne peut respecter totalement toutes les règles du Feng-Shui, mais, il s'agit généralement de constructions « poétiques » agrémentées de pièces d'eau, de cliquetis mélodieux et d'espaces où il fait bon vivre et où la sensation de bien-être est perceptible.





GESTION DE L'ELECTROSMOG:

Fours à micro-ondes, radios, téléphones sans fil, téléphones portables, écrans de TV, câblages électriques... tous ces équipements émettent des champs électromagnétiques qui perturbent notre métabolisme. Pris séparément, les émissions de chacun d'eux sont inoffensives mais le « cocktail » d'ondes généré fait entrer en résonance certaines d'entre elles et leur amplitude devient alors pathogène provoquant irritabilité, stress, fatigue excessive. Un appartement en béton armé va réfléchir, multiplier la réfraction des ondes alors qu'une construction saine va les absorber. Une solution pragmatique consiste surtout à diminuer au maximum les appareillages inutiles, d’éloigner les passages de gaines électriques des zones de repos puis de blinder les réseaux et de les équiper de bioswitch.






DYNAMISATION DE L'EAU:

D'après les expériences du professeur Masaru Emoto dans les années 1970 et les récentes découvertes scientifiques quant à la nature complexe de l'eau, il semble que cet élément soit « sensible «  et que son interaction avec notre corps soit particulière. Ainsi, en plaçant un dynamiseur d'eau à l’adduction d'eau de la maison, c'est sa qualité que l'on améliore. (Attention de ne pas confondre le dynamiseur d'eau avec un filtre à polluants ou à calcaire...) Le « message » transmis à l'eau lui donne des vertus et va même jusqu'à en modifier le goût.






ARCHITECTURE SACRÉE:




GÉOMÉTRIE HARMONIQUE ou GÉOMÉTRIE SACRÉE:

Nombre d'or, rapports de proportions, nombres sacrés, vibrations, résonance ... La géométrie euclidienne n'est pas la seule qui soit. La science de la géométrie sacrée est depuis longtemps utilisée par nos ancêtres bâtisseurs. Par la volumétrie d'un espace, par les proportions choisies et par des rapports numériques particuliers, l'architecte imprime une vibration à un objet. Les cathédrales, les sites antiques ou mystérieux comme Stonehenge sont fondés sur ces connaissances. Le principe est de faire vibrer un bâtiment pour que les occupants trouvent sérénité et développent leur énergie*. L'espace conçu par la géométrie harmonique est à un volume quelconque ce qu'un Stradivarius est à un violon.






BIOCHAMPS:

Comme le corps de tous les êtres vivants, notre corps ne se limite pas qu'à son enveloppe charnelle. Nous possédons différentes enveloppes énergétiques qui s’accommodent plus ou moins bien de notre environnement. Les biochamps, ou auras, de nature électromagnétique sont visibles grâce à certains procédés photographiques. Ces corps subtiles sont de fins senseurs différents de nos autres sens. Une architecture conçue avec de la géométrie harmonique et une construction réalisée avec des matériaux sains permettent une expansion spectaculaire de ces biochamps.





ONDES DE FORME:

Les ondes de forme sont générées par les formes des volumes qui nous entourent. Par exemple, l'onde de forme générée par un angle vif entre directement en conflit avec le biochamp et provoque une gène, voire un malaise. La philosophie Feng-Shui déconseille de dormir sous une poutre à arêtes saillantes. Les formes arrondies favorisent la dynamisation de l'espace et la circulation du « chi ».







SYNTHÈSE VISUELLE: